Hannah souffle sur la tête de son 12000e visiteur!

Avec la voix suave de Lou Doillon qui se demande "Where to start" (vaste question)
https://www.youtube.com/watch?v=s06yoV5Yk5o

Lili Zim

Et toujours des lectrices et des lecteurs... 11000 visiteurs! Fichtre...

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Voilà, on souffle une nouvelle bougie par le 10000e visite.
Et en musique, avec Yom, qui nous emmène avec sa clarinette pour une exode toute en musique...

Tout simplement emplissant, renversant, emmenant...

Six mois que La vie singulière d'Hannah s'est achevée mais continue de vivre avec toujours de nouvelles lectrices et de nouveaux lecteurs.

Alors, juste envie de vous souhaiter une année pleine de mots, d'histoires ou de musique qui vous transportent, de ne jamais laisser le réel être le seul fil conducteur de vos vies, afin de laisser fleurir rêves et espoirs dans vos pensées, sur chaque grain de votre peau, sous chacun de vos pas.

Lili Zim

Paris, le 1/1/14 La fabuleuse histoire du clan Kabakoff, de Steve Stern
Fabuleuse histoire? En effet, on est entre la fable, les mythes des livres sacrés, la grande Histoire et les destins fracassés de ces hommes et femmes qui ont vécus ces pages sombres de l'Histoire.
On sent la boue de ces rues tristes des shtetls d'Ukraine, de Galicie... On sent la bêtise révoltante, l'horreur insupportable des pogroms, les changements qui grondent.
Fabuleuse histoire? En effet, tant le style de Steve Stern est brillant, nous faisant passer du rire, aux larmes, rêver de golems peu fréquentables, de monstres humanisés.
Un regard sans concession sur le destin des hommes et la société qui est la nôtre.
Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant plu.

La vie du feuilleton continue... puisque des personnes viennent le découvrir régulièrement. J'en suis très fière! Continuez mes petits gars! 8000 déjà!

"La vie singulière d'Hannah" terminé, je suis sur deux projets, un pour enfants et un format "polar"...
L'aventure est différente, peut-être la publication le sera aussi. Peut-être une collaboration avec une
illustratrice ou un illustrateur pour le roman pour enfants... Cela en fait des peut-être, hein?

A bientôt donc, Lili Zim

Voilà, Hannah m'a accompagnée pendant quelques mois et je vais la laisser avec une pointe de tristesse (voui) et partir vers d'autres aventures peut-être

.

Mon émotion est grande et je tenais à m'adresser à vous afin de vous remercier de m'avoir lu, malgré le support de blog qui ne plaisait pas à toutes/tous.

Je voulais aussi remercier en tout premier lieu Eve-marie, sans qui cette écriture n'aurait jamais existée. Je la remercie chaleureusement de m'avoir poussée aux fesses, moi qui n'osais pas. L'exercice était casse-gueule : pas d'histoire écrite à l'avance, un épisode par semaine (mouais... Je sais...) et quelques autres contraintes. L'histoire est partie d'un point pour arriver loin de ce point de départ.

Merci Eve-Marie pour tes illustrations et l'audace que tu m'as transmise.

Merci à JeanLuch pour ses photographies!

Merci à LustForLife pour ses quelques conseils quand j'hésitais sur le destin d'Hannah, cela m'a aidé aussi étrange que cela puisse paraître.

Merci aussi à mes amis, qui m'ont lu avec indulgence et qui m'ont envoyé des messages qui m'ont portée, quand parfois le doute, la fatigue et les colères de la vraie vie et le reste prenaient le dessus.

Merci aussi à ces lecteurs que je ne connais pas et qui ont lu chaque épisode. Merci à vous tous.

Merci à JeanLuch pour cette photo

Je reste là, à tourner comme un tigre en cage dans cette demeure magnifique. La journée me semble infernale Même le jardin, pourtant si charmant ce matin en compagnie de Maurice, me parait étouffant avec son enceinte couverte de plantes, comme une ceinture oppressante qui m'enserre.

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Une éducation de goy ? Je souris.

-         Mes parents ne nous ont pas élevées dans la tradition, encore moins dans la religion. Ils étaient athées. Nous n’en avons jamais vraiment parlé ensemble. Je ne sais même pas comment ils se situaient par rapport à cette identité juive.

-         Tu en parles comme d’une chose qui t’est étrangère. Mais toi, comment te situes-tu sur cette question?

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Le lendemain, j’entends gratter à ma porte. J’émerge du sommeil en me demandant un instant où je suis. Les images, les sons de la soirée me reviennent. Le piano, le puits de lumière, Maurice.

-         Oui ?

-         Ça te dit de faire le petit-déjeuner dehors, la captive ?

-         Oui, j’arrive.

 Passer la nuit chez des personnes qu’on connaît peu. Une intimité qui n’a rien de naturelle chez moi.

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